mercredi 25 octobre 2017

Depuis Pedrouzo, 25 octobre. 

Demain, dernière étape et arrivée à Santiago ! Il reste 20 km... En partant à 7 h ( nuit noire...), nous arriverons à l’heure pour la messe des pèlerins à midi à la cathédrale. 

C’est la troisième fois que nous rallions Compostelle. En 2014, partis de Cambron vers Paris, la Voie de Tours et le Camino Frances. En 2016, avec nos trois petits-fils par la Voie du Portugal. 

L’arrivée à Santiago est un moment riche d’emotions diverses.... Joie d’avoir atteint l’objectif, joie de confier toutes nos intentions à l’apotre ( j’en ai un camion...), joie de revoir nombre de pèlerins rencontrés en chemin, émerveillement de la découverte de cette ville, plaisir des yeux, des oreilles ( c’est Babel !), des papilles ( ah le pulpo galicien !).... et puis un peu de blues de voir l’aventure se terminer...

Les dernières étapes sont fort différentes des précèdentes : à Melide le Camino Frances rejoint le Primitivo et à Arzua nous rejoignent tous ceux qui ont préféré la Voie du Nord. S’y ajoutent alors tous les Espagnols qui parcourent les 100 derniers km, souvent en joyeux groupes de pèlerins. 
Beaucoup de monde alors sur le chemin !

Le pèlerin évolue avec son temps. Auparavant il était armé de son bourdon, lourd bâton qui éloignait les chiens et parfois les detrousseurs, et qui portait la callebasse qui servait de gourde. 
Aujourd’hui, si certains ont conservé le bâton unique, beaucoup ( comme nous...) ont opté pour la paire de bâtons télescopiques. 
Nouvelle évolution aperçue hier : de jeunes pèlerins sont maintenant équipés de leur stick à selfies au bout duquel est fixé leur smartphone qui leur permet de se portraiturer tout le long du chemin ! 😂 
Également beaucoup de petites caméras GoPro qui filment.... tout le chemin ! ( Quand trouveront ils le temps de visionner tout ça ? ). Mathias, pèlerin allemand à vélo avait fixé cette caméra au sommet de son casque, ce qui lui donnait un petit air de uhlan à casque à pointe....

Je vous laisse... nous allons chercher un repas pour ce soir et boire «  una caña » au bar du coin. 

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